Discussion:Peugeot 504
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Coupé et cabriolet
[modifier le code]Le 16 novembre 2015 à 13:56, fut ajoutée (par le contributeur Financier73) au présent article une section intéressante, documentée et argumentée. Il s’agit d’un long développement sur les coupé et cabriolet. J’ai commencé à y faire quelques retouches (typographie, symboles d’unité, accords…). Quelques affirmations y paraissent cependant inexpliquées ou douteuses.
Pininfarina a réussi à imposer au constructeur français une toute nouvelle plateforme
En quoi le carrossier peut -il avoir eu du mal à imposer quoique ce soit ? En quoi le constructeur pouvait-il avoir des réticences à accepter une solution extrêmement positive pour la structure du véhicule ? D’autant moins que c’est au carrossier qu’incombait la tâche de la réaliser… l’inverse aurait pu être vrai : Peugeot imposant à Pininfarina une solution trop hardie pour son savoir-faire… mais ce ne fut pas le cas. La phrase ne devrait-elle donc pas être comprise comme : « Le constructeur français a réussi à imposer à Pininfarina une toute nouvelle plateforme. » ? Ou mieux (sans envisager un conflit entre eux, qui jusqu'alors collaboraient avec bonheur) : « Le constructeur français a confié à Pininfarina la tâche d'habiller une toute nouvelle plateforme. » ?
REPONSE : un carrossier est simplement l'auteur de la carrosserie. Il ne dispose que de la plateforme que lui fournit le constructeur. Pininfarina a eu bien du mal à imposer une modification de cette plateforme incompatible pour un coupé.
Pour faire des économies, Peugeot décida de réutiliser le même moteur que la berline.
Des économies, vraiment ? Pour ses coupés et cabriolets précédents (dérivés des berlines), Peugeot avait toujours utilisé la même mécanique que celle des berlines correspondantes (203, 403, 404). Peut-être par économie ? Mais en fait, pour Peugeot qui alors ne cultivait pas l’esprit compétition (même si des préparateurs plus ou moins privés participaient - avec un certain succès - à des courses et rallyes - l’Est Africain, notamment) mais principalement celui de la fiabilité (et du bon goût bourgeois) les coupé/cabriolet ne justifiaient pas une mécanique « sport » spécifique. Ni pour le moteur, ni pour la suspension/direction ou la tenue de route. Pour Peugeot un coupé/cabriolet était une berline avec une ligne différente (et s'adressant à une clientèle plus exigeante donc plus rare), mais avec la même mécanique, le même confort, la même tenue de route ; éventuellement un peu plus rapide en plat ; parfois d’ailleurs au détriment de l’accélération : leur rapport de pont plus long que celui des berlines 504, donnait aux coupé/cabriolet des reprises inférieures à celles des berlines. Donc disons plutôt : « Comme pour ses modèles coupé/cabriolet précédents, Peugeot décida de réutiliser le même moteur que celui de la berline. ».
REPONSE : entre la 403 et la 504, il n'aura échappé à personne que la mode, les attentes des automobilistes ont changé. Comme Pininfarina l'avait expérimenté avec Fiat ou Lancia, les modèles coupés et cabriolets disposaient de motorisations plus puissantes. Ceci est un fait que vous ignorez peut-être, eut il fallut s'intéresser au monde de l'automobile en dehors de nos frontières.
La transmission était assurée par une boîte de vitesse manuelle à seulement 4 rapports, sans jamais pouvoir obtenir une boîte automatique ou à 5 rapports même en option.
Pourquoi « jamais » ? De fait, ces options n’étaient pas offertes au début. Mais elles l’ont été ultérieurement. Donc le « jamais » est trop restrictif. La bonne expression ne devrait-elle pas être : « La seule transmission disponible était assurée par une boîte de vitesse manuelle à 4 rapports (la boîte manuelle à 5 rapports et la transmission automatique ne le seront qu’ultérieurement) ».
REPONSE : c'est parce que les contrats annulés par la clientèle étaient si importants que Peugeot se décida, bien trop tard, à palier cette erreur stratégique. Tout le monde sait bien que la "famille" Peugeot n'a jamais été très "dans le vent" et a subi en permanence l'évolution de la demande.
En 1980, Peugeot consent à une très légère retouche esthétique de la calandre
Consent ? Comme si une amélioration esthétique pouvait lui nuire ? Ne faudrait-il pas écrire plus simplement : « En 1980, Pininfarina apporte une très légère retouche esthétique à la calandre. » ?
REPONSE : Pininfarina a proposé bien d'autres évolutions, retouches et modifications à Peugeot pendant l'étude puis pendant la fabrication du modèle. La réponse a toujours été négative car chaque modification de pièces voulait dire renchérissement du composant.
Pininfarina ne voulut pas de levier au volant
Comme pour la toute nouvelle plateforme précédemment évoquée, on ne voit pas en quoi le carrossier aurait pu s’opposer à un éventuel levier de vitesse au volant (si tant est que Peugeot eût voulu y tenir). En l’occurrence l’implantation des leviers au plancher commençait alors à devenir très tendance ; ça faisait « sport » ; alors que le levier au volant permettait (en principe) d'embarquer à l'avant une troisième personne (au milieu). Même si l’esprit Peugeot ne cultivait pas la course, ça ne pouvait pas lui déplaire pour ces modèles de haut de gamme[1], à supposer que l’idée lui en ait été inspirée par le carrossier.
De plus, l'implantation au plancher a été d'emblée la règle adoptée pour les berlines à transmission automatique.
Donc écrivons plutôt : « Pininfarina manifesta sa préférence pour le levier au plancher. ».
REPONSE : Non car ce fut un combat laborieux car Peugeot voulait reconduire les solutions du passé pour économiser. Le levier au plancher, comme la nouvelle plateforme fut même un des sujets qui alimentèrent la rumeur d'une rupture du contrat entre les deux sociétés. Les deux sujets étaient liés. La conception de la nouvelle plateforme empêchait de fait de placer le levier au volant.
et fit tout pour rendre impossible cette possibilité.
Affirmation peu claire. "Tout" ? Par un verrou ? Par un cadenas ? Par un blindage ? En disposant un piège ?
Le levier fut donc solidement ancré au plancher comme sur tous les coupés italiens.
Solidement ? comme si un ancrage "autre" que solide aurait permis son déplacement à la demande, ou selon les fantaisies des concessionnaires ou des clients ? et les coupés italiens n’étaient plus les seuls à présenter des leviers au plancher : toutes les sportives britanniques ou allemandes en faisaient autant. Et même nombre de berlines de ces mêmes origines. En fait le carrossier n'avait pas vraiment son mot à dire sur l'architecture mécanique du véhicule. Son rôle se cantonnait à habiller un châssis, quelles que soient sa structure et ses dimensions.
Donc envisageons plutôt : « Le levier fut donc ancré au plancher comme cela commençait à se généraliser sur tous les coupés/cabriolets modernes, et même sur les berlines. ».
--Fonduedaviation (discuter) 28 décembre 2016 à 19:28 (CET)
Mais faites donc comme vous préférez, je comprend qu'il ne faut surtout pas dire la vérité ni toucher à votre marque fétiche. Bonne année 2017 - Financier73 - 03 janvier 2017 17h00
- disposition qui sera ultérieurement généralisée à toute la gamme - même aux 204/304 dotés de traction avant, alors même que cette architecture rend inutilement compliquée la tringlerie correspondante.
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